Nouveau venu sur ce forum...

... je suis abonné à d'autres sur le même sujet : le tir aux armes dites de western.
J'ai eu l'occasion de m'essayer au CAS en Caroline du Sud en janvier 2012 et c'est ce qui m'a incité à revenir à la poudre noire d'abord et à mes armes Old West ensuite.
Retraité de 64 ans, je suis licencié de tir depuis 1971. Mais tireur depuis 1964 et j'ai commencé par tirer avec un "pistolet de cow-boy" d'époque. Cette arme faisait partie de l'armurerie d'une plantation aux Antilles où j'ai habité quelques années. La famille de planteurs était une famille de cousins de mon père.
Le revolver était un Colt 1851 terminé - forage et rayage - en 1857 à Richmond par un armurier qui travaillait sous licence Colt.
Revenu en métropole en 1969 avec ma famille, j'y ai fini mes études mais comme j'avais rapporté ce Colt offert par mon oncle, j'ai pu continuer à tirer dans la propriété familiale de l'Ariège.
En 1971, je suis entré en classe préparatoire et l’école avait une section de tir sportif. Comme j'avais gagné quelques sous en job d'étudiant, je m'étais acheté une réplique de ce qui rappelait le plus mon colt familial et avec mon mois de salaire je me suis offert une réplique Uberti de Colt dit "Reb confédéré". Et cela a été le début de ma dépendance au tir.
Ma carrière professionnelle m'y ayant conduit - je l'avais choisie pour cela - j'ai eu l'occasion de beaucoup pratiquer le tir, sportif mais aussi professionnel voire industriel et 11 années de campagnes militaires dont des activités internationales m'ont permis de gouter même aux joies du tir d'artillerie à longue distance.
Compte tenu des disponibilités et pratiques des stands de tir proches de chez moi actuellement, je ne me suis pas lancé dans le CAS en France. En revanche je tire beaucoup avec des armes qui me permettraient de le pratiquer, à poudre noire et à PSF, avec mon Colt, un LeMat, une Winchester 1873 des années 1920 fabriquée en Italie sous licence et calibre 44-40 WCF éprouvée pour la PSF. Comme fusil lisse à deux coups mon favori pour le CAS est un TOZ à chiens apparents en calibre 16 acheté neuf en 1976.
Comme activité parallèle au tir, je restaure à la demande des répliques ou des armes anciennes qui ont besoin de nouveaux ressorts voire de reprises en main complètes.
Je n'interviens bien sûr que sur des armes de catégorie D et à titre gracieux, en ne me faisant défrayer que du transport et de la matière première.
J'ai refait mes propres ressorts de Colt, de Lefaucheux, des clavettes de colt, une portière de Winchester 1866, restauré une culasse de réplique de Winch 1866 dont l'ergot de maintien de la tête de culasse avait été cassé. J'ai entièrement remis en état de marche un Colt Frontier DA Mle 1878 et j'ai produit une série de tutos sur la fabrication de gargousses et de cartouches. Ce qui motive mon inscription aujourd'hui sur ce forum, c'est que j'y ai vu un fil sur le rechargement en 44-40 d'un Colt 1878 DA, justement. Je n'ai pas en vie d'être trop long dans cette présentation et suis obligé de mettre fin à ce premier post, mais je vais revenir me plonger dans les sujets déjà traités ici. Bonjour à tous et vivent le CAS et les CASmen !

À propos de feu le Général H. Norman Schwarzkopf, j'ai bossé à son contact pendant six mois et c'est lui-même qui m'a remis la Joint Service Achievement Medal à son QG de Riyadh.
Et cette blague est née lors d'une fin de réunion de rédaction du plan d'opération pour Desert Storm* en octobre 1990 dans le 3e sous-sol du ministère de la guerre séoudien.

* Desert Shield était en cours et les palabres onusiennes et diplomatiques rampaient dans les marigots des ambassades. Nous nous montions en puissance. Ça sentait la poudre à venir et Mitterrand qui était venu nous voir à Yanbu nous avait bien précisé que nous étions "dans une logique de guerre".
Tant mieux parce que ça, nous connaissions. Alors que les "processus de paix" chers aux diplomates ne sont en fait que... des crises d'aérophagie, tout compte fait.

Péhesse (je ne fais pas de politique) : J'ai corrigé le 1864 de mon post initial en 1964, vraie date de mon premier contact avec la poudre noire dans cette plantation des cousins de mon père. Qui sont donc aussi les miens, œuf corse.

Berdeilhe

Heureux de vous retrouver ici,  Meadow Snake et toi, espèce de cachottiers. J'ai débarqué ici par hasard en glissant sur les vagues pour marauder sur des fils traitant de Colt 1878 DA. Je cherchais les poudres actuelles sans fumée pour recharger des 44-40 carabine et je suis tombé sur une demande analogue émanant d'ici.
Mais rassurez-vous, comme il n'y a pas de bibliothèque, je ne vous polluerai pas avec les aventures de mon géomètre sudiste !